Mon panier

Cellulite et complications

Cellulite et complications

Le lymphœdème et le risque d’infection

Tous les patients atteints du lymphœdème présentent un risque accru d’infection (cellulite) pour la partie du corps affectée. Ceci provient d’une immunité réduite dans le membre enflé. Bien que cela n’arrive pas souvent, il est important que ceux et celles qui souffrent de lymphœdème connaissent les signes d’une infection et demandent rapidement un avis médical si cette infection survient.

De nombreuses infections proviennent de coupures, d’éraflures ou d’autres blessures au membre. Il est recommandé de suivre les conseils de prévention du dépliant de l’AQL Bien vivre avec le lymphœdème. Mais si, en dépit de ces précautions, vous développez les signes et symptômes suivants, veuillez consulter votre médecin traitant le plus tôt possible pour qu’il vous évalue et vous prescrive des antibiotiques :

1

Apparition soudaine d’une éruption cutanée avec des marges rouges distinctes, de décolorations et de démangeaisons dans le membre touché

2

Enflure plus importante

3

Fièvre ou frissons, élévation de la température de la peau

4

Douleur qui peut irradier dans l’aisselle ou l’aine

En plus de prendre des antibiotiques, vous devriez abandonner provisoirement tous les traitements pour le lymphœdème, et ne les reprendre que lorsque votre médecin vous le dira. L’usage de bandages, de manchons ou de bas de compression peut être continué si cela est confortable pour vous (car le membre peut demeurer douloureux pendant quelques jours). Il se peut que certains patients doivent prendre des antibiotiques par voie intraveineuse à l’hôpital si les antibiotiques oraux ne contrôlent pas rapidement les symptômes ou si l’infection est plus grave.

Outre les conseils de prévention, des soins appropriés dans la phase de maintien du lymphœdème minimisent le risque d’infection. Portez vos vêtements de compression (par exemple : vêtement de jour, velcro/alternatif, vêtement de nuit, bandages), faites vos exercices curatifs et suivez les conseils de votre thérapeute. Si l’enflure augmente, consultez votre médecin ou votre thérapeute pour savoir comment modifier votre programme afin de retrouver un bon contrôle.

Référence : Centre universitaire de santé McGill et Association québécoise du lymphœdème

Dernière mise à jour août 2019

À lire également

X